Barbara Opsomer INTERVIEW

J’ai eu la chance de rencontrer Barbara dans mon salon, tel une petite fée avec les yeux remplis de magie, je la vis rire telle une enfant se balançant sur ma balançoire ( oui j’ai une balançoire dans mon salon ;)) et tout de suite nous sommes devenues amies, et les aventures ont commencées, et elle n’arrêtera jamais de me surprendre !!

Aujourd’hui je suis heureuse de vous faire découvrir cette femme aux mille et unes histoires et aux magnifiques couleurs. Cet interview à pour but de partager celles-ci.

La rencontre

Commençons par le début, quel à été ton Parcours ?

Mon enfance a été un peu compliquée, je vivais avec ma mère et nous avons déménagé à plusieurs reprises. Qui dit changement d’adresse, dit changement d’école, parfois en cours d’année, cette bougeotte avait un côté assez perturbant, je l’avoue. Il n’était pas évident de trouver et de garder mes repères, mes amitiés étaient souvent éphémères n’ayant pas de point fixe dans la durée. Je pense que cette expérience pseudo-nomade a contribué à me sociabiliser aisément et m’a beaucoup appris.

Quant à mes études, je ne m’y intéressais pas, alors que j’en avais largement les capacités… C’est peut-être un gâchis à mon grand regret.

Dès mon enfance, j’étais déjà une petite rebelle. J’avais soif de liberté et de vivre comme bon me semblait. La LIBERTÉ est quelque chose qui a toujours fortement résonné en moi.

Pour la petite histoire, c’est à l’âge de 4 ans que j’ai fait ma première fugue et que je suis partie me balader à travers les rues, les avenues, sans trop savoir où j’allais, le seul but fut de découvrir le monde qui m’entourait. 

Adolescente, je n’étais pas vraiment  facile, coléreuse contre le monde entier, mais surtout envers mon père. Ce père que je cherche encore aujourd’hui… 

Cette rébellion me fit arrêter mon cursus scolaire en classe de 3e. Je pris mon envol, pour me libérer de ce poids et aller apprendre un métier, l’esthétique. Moi qui aimais tant masser les autres, je me suis dis pourquoi pas et il fallait bien que je fasse quelque chose. C’est alors que je suis partie pour Lyon et Paris, mais j’étais toujours aussi perdue. J’ai vite déchanté : la pression de mes employeurs ne m’arrangeait pas du tout, il fallait se plier à leurs bons vouloir, et on ne comptait ni les jours, ni les heures. J’ai mis fin à cette période trop contraignante, souhaitant passer à autre chose. Mais quoi ?

De quoi suis-je capable ? Quelle est ma destinée ?

Modèle et Muse

Après une longue traversée du désert, un ami me dit « Barbara, tu es faite pour le monde artistique, je vais t’aider ! ». Et si c’était vraiment ça ce dont je rêvais ? 

Je tentais donc l’expérience en démarrant par la photo. Pour cela, je partis à New-York, Berlin, Los Angeles afin de commencer ma carrière de modèle. En parallèle, je prenais des cours de théâtre, pour m’évader, j’adorais ça !

Trouver sa voix, trouver sa voie

L’expérience artistique ne s’arrêtant pas là, un jour, un manager me dit « Barbara, tu sais, tu as un belle voix, il faut absolument que je te présente quelqu’un ! ». C’est suite à cette rencontre avec Frédéric Château que je fis mon album. Un album auto-biographique dont je suis très fière. 

Mes chansons préférées restent : Super l’amour, Putain de rodéo, Nos volutes, Évaluer la distance, Roméo prends Juliette et se barre. Ça n’a pas été facile mais en faisant cet album j’ai réalisé que le chant pouvait être thérapeutique.

1 an plus tard, me voilà signée chez Warner Music, mais nos objectifs étaient différents. Eux, voyez en moi la nouvelle Mylène Farmer et souhaitaient que je chante de la pop mais je préférais la douceur et la mélancolie. À l’époque je ne le savais pas encore. Je n’avais absolument pas confiance en moi et il m’était difficile de chanter en public, encore aujourd’hui. Mais pourtant, j’ai su vaincre mes peurs et mes craintes et j’en suis fière. Fière d’avoir réussi à chanter en public, devant des milliers de personnes, et ce à plusieurs reprises. Cela m’a appris à gérer mon stress et à gagner confiance en moi sur scène. 

Malheureusement, la collaboration avec Warner a été rompue au bout de 5 ans. Leurs promesses de faire de moi une star de la chanson, n’ont pas été tenues… En revanche, je reste très fière d’avoir travailler à leurs côtés et je le suis d’autant plus quand j’écoute mon album.

Tu as été découverte par le grand public dans Secret Story, quel est le passage que tu as préféré dans cet aventure ?

Lorsque les casteurs m’ont contactée, j’ai de suite refusé la proposition. De la télé-réalité ? Mais quelle horreur ! Jamais !
Quelques temps après, je vécu une période très difficile, un véritable coup de massue. Je cogitais, j’avais une seule envie, être enfermée et ne plus penser à cette terrible histoire, si douloureuse, encore aujourd’hui. C’est de là que je repensais à ce fameux coup de fil de la production de Secret Story. Et si c’était finalement ça la solution ? Et si c’était mon seul remède pour oublier tout ça ? Était-ce un signe de mon destin ? 

Après réflexion, je me suis dit « et bien au moins, je verrais si les gens m’aiment », j’avais ce désir, ce besoin d’être aimée. 

Finalement, la surprise fût bonne, le public m’aimait, quel bonheur ! Quel bonheur d’enfin ressentir ce magnifique sentiment, tellement attendu. Cette aventure ne fût pas toute rose, j’ai très mal vécu l’enfermement, qui reste un très mauvais souvenir. Liberté, Liberté, ce mot si fort résonnait de plus en plus en moi, je n’avais qu’une seule envie, qu’on me la rende, mais le soutien des téléspectateurs m’aidait à tenir. Je me disais « Babou, sois forte, tiens bon ! », j’avais besoin de me prouver que j’en étais capable pour pouvoir être enfin fière de moi. Mon aventure aura finalement duré 3 mois et demi. À ma sortie, c’était génial, je gagnais bien ma vie, super bien ma vie même et j’étais libre, quelle richesse que la liberté !  Malgré tout cela, je n’étais toujours pas heureuse…


Deux ans plus tard, je réalise que je n’ai plus envie de tout cela, au fond de moi je sais pourquoi, je sais ce qu’il me manque ! J’ai cette envie, ce besoin d’être maman, depuis petite, je sais que le jour où je serai enfin heureuse et comblée sera le jour où je deviendrai mère. Je suis née pour ça, j’en suis persuadée. 

Je quitte tout et débute une histoire d’amour en Suisse, loin de ce monde superficiel dans lequel j’avais évolué depuis quelques années. Cet univers ne collait pas avec la personne que j’étais et je ne me sentais pas, ou plus à ma place, je me détruisais par tous les moyens possibles. Le seul remède ? Ouvrir les yeux et réaliser qu’il puisse exister un autre monde, avec un environnement meilleur.

Et c’est à l’aube de mes 30 ans, que je le découvre enfin et que je comprends la beauté de la vie, ce monde, aujourd’hui, je ne le quitterai pour rien, je l’aime tant. Même si le domaine dans lequel j’évolue actuellement n’est pas forcément le meilleur, c’est celui dans lequel je trouve de plus en plus la paix mais le chemin est encore long…

Nouveau départ

Mon histoire d’amour suisse tourne mal et je prends conscience que l’homme avec qui je suis ne me rend pas heureuse, une relation beaucoup trop passionnelle et destructrice.

Donnez-moi un signe, je vous en prie ! Que dois-je faire ? Quelle est ma destinée ? Je veux qu’il m’arrive quelque chose, il est temps ! Ces mots résonnent dans ma tête alors que je suis en plein milieu de mon supermarché. La sonnerie de mon téléphone me ramène sur terre.

« Allô ? » 

« Bonjour Barbara, je suis directrice de casting et Olivier Marchal aimerait vous avoir pour son prochain film. Êtes-vous disponible ? » 

C’est le plus beau signe que la vie m’ait envoyé. Comme si on avait répondu à ma demande et qu’il fallait juste la formuler. 

MERCI !

Consciente que l’histoire que je vivais ne me mènerait pas là où je voulais et malgré l’amour inconditionnel que je lui portais, je vis cette opportunité de tournage comme une porte de sortie. Je restais dans cette relation pour les mauvaises raisons et il fallait que ça change. Je pris alors la décision de tout quitter pour enfin essayer d’être heureuse et m’épanouir dans ce que j’ai toujours rêvé de faire, la comédie. Je partis de notre belle demeure au bord du lac, avec deux valises et me voici vagabonde pendant 6 mois, période durant laquelle je ne me suis jamais autant sentie seule.

Je suis honorée d’avoir été choisie par Olivier Marchal, le célèbre réalisateur du 36 Quai des Orfèvres, un homme si talentueux, au parcours original, et à la particularité d’avoir été un vrai flic dans la vie !

Quelle n’a pas été ma fierté lorsqu’il me proposa de jouer le rôle d’une femme flic ! 

Coulisse de tournage

Le tournage de Bronx se déroula sur Marseille, je dois avouer que c’est une ville que j’appréciais peu auparavant, par méconnaissance, après avoir découvert le charme de cette cité phocéenne, j’en suis tombée littéralement amoureuse. 

Mon premier jour de tournage se passe au bord d’une plage, déjà le décor s’imposait. J’arrive au volant de ma voiture avec la boule au ventre. Je ne veux pas décevoir Olivier, ni le reste des équipes, je veux leur prouver qu’ils ont eu raison de croire en moi et de me faire confiance.

En arrivant, je réalisais l’imposante équipe nécéssaire pour un tournage de film. C’était très impressionnant : la régie, la production, les assistants, les acteurs, l’équipe technique, les figurants, le décor et j’en passe !

« Barbara Opsomer est arrivée, je la transfère dans sa loge », j’arrive au seuil de ma loge, une caravane immense avec mon nom dessus. Mon nom était affichée sur la porte telle une vraie star, « Loge Barbara Opsomer », la même que les autres… Quelle classe ! 

Une grande appréhension me gagne de peur d’oublier mon texte et de décevoir. On frappe à ma porte pour me dire « Barbara c’est à toi, on t’attend au HMC » (HMC = Habillage Maquillage Coiffure)

C’est ainsi que je me retrouve face à des acteurs qui se transforment petit à petit en leur personnage… J’en reconnais quelque uns.

Olivier et le coiffeur du film trouvent mes cheveux trop longs pour le rôle et désirent casser ce côté « mannequin ». Je les entends dire « elle est encore trop belle, il faut couper encore ». Je suis donc passée d’une longue chevelure blonde à une coupe garçonne brune; Une étape qui m’a complètement métamorphosée et chamboulée. Je réalise aujourd’hui que je suis enfin moi et j’adore ! J’en avais besoin…

Merci la vie !

Ça commence à prendre forme et l’aventure peut enfin démarrer, je sens que je suis au même niveau que tout le monde. L’équipe est si bienveillante envers moi.

C’est parti pour cette fabuleuse aventure ! Avec un peu de trac j’attends impatiemment le CLAP du départ.

Mais pas tout de suite tout de suite, je réalise que je ne tourne pas dans l’immédiat, c’est comme ça, on arrive sur le plateau à 7h et on joue à 17h parfois. Mais je m’en fiche, c’est déjà dingue d’être là et je ne vais sûrement pas me plaindre ! 

Je vois la mer au loin et je décide d’y aller pour décompresser, respirer, me détendre, trouver la force et un miracle pour que tout se passe bien. J’ai tellement peur mais j’ai si hâte !  

Sur mon chemin, je tombe sur une dizaine de plumes blanches. Les plumes blanches signifient qu’un ange nous protège, écoute nos prières et veille sur nous. Une petite plume blanche est aussi le signe que l’un de nos proches défunts est toujours là pour veiller sur nous.

Je me suis mise à pleurer, pleurer de joie, de bonheur… Les cieux étaient avec moi, ça ne pouvait que bien se passer.  

Aller, go, il est déjà l’heure, je suis prête, je me dirige vers l’équipe de tournage.

Cet instant ? Tout le monde l’attendait. Je sais que certaines personnes ne croyaient pas en moi et je souhaitais leur prouver le contraire, c’était le moment de faire mes preuves. Olivier me rassure sur un air paternel « ça va aller, sois toi-même ma puce… ».

Et ACTION ! 

C’est parti, je suis Manon Leonetti, et je suis une flic ! 

Olivier cri « On l’a » au bout de 6 ou 7 prises … Tout est passé si vite… J’avais envie de continuer ! Je lui dis « Tu es sûr ? Je peux encore mieux faire tu sais… ». « Non c’est parfait. » J’entends par là, « tu as été superbe… »

Je rentre me changer et je reprends ma voiture avec des larmes de joie qui ne cessent de couler…

J’ai envie de chanter à fond, j’ai envie de crier au monde entier que j’ai réussi, que je l’ai fait !!! 

(Musique Zombie à fond dans la voiture)

Je dois avouer que j’appréhendais particulièrement la scène jouée auprès de Jean Reno, quel privilège ! Immense acteur au charisme exceptionnel. Son rôle était d’être mon père.

Mon père… celui dont j’ai été privée dans ma vie, cette scène m’a donné le sentiment ponctuel d’en avoir un. C’était très émouvant.

Je réalise à ce moment ce qu’est vraiment le métier d’acteur et je prends conscience que je veux faire cela plus que tout !

J’ai tellement hâte de voir cette scène, de découvrir le film, de vous le faire partager. Je suis une actrice en chair et en os, je peux maintenant le dire. J’ai retrouvé chez Olivier Marchal un protecteur, il a une place très particulière dans mon cœur. Je remercie tous les jours ce cadeau que l’on m’a fait.

Je suis restée à Marseille pendant plus de deux mois et j’en garde un souvenir mémorable… Une des plus belles périodes de toute ma vie. 

J’aime Marseille plus que tout aujourd’hui. Cette ville qui m’a tant donnée… 

Quelle est ta routine bien-être ?

À mon réveil, je ressens une certaine gratitude qui me fait remercier indéfiniment le ciel de ce cadeau.

Les bienfaits qu’il m’apporte au quotidien afin de démarrer une belle journée de zenitude avec un esprit tourné vers le bon.

Je me recentre sur moi-même, j’effectue des exercices de respiration sur fond de musique de méditation, restant connectée avec la Terre.

Puis, je m’accorde une séance de sport ou de yoga, j’aime bien alterner entre les deux disciplines qui me libèrent des énergies négatives et me remplissent d’ondes positives.

Le matin, je suis assez créative, j’aime bien écrire, j’ai un carnet où je note toutes mes pensées.

Une fois cette routine bonheur effectuée, je suis enfin prête pour démarrer ma journée du bon pied.

Tu es Plutôt Pilates ou Yoga ?

J’ai pratiqué ces deux méthodes mais aujourd’hui je me concentre davantage sur le yoga.

Jérome Boulenger, mon professeur de Yoga m’a appris à découvrir et à aimer cet art et ça m’apporte tous les jours.

Quel est ta Posture de Yoga favorite et ton Mantra préféré ?

J’ai longtemps souffert du plexus solaire, qui est le centre énergétique et le centre de la confiance en soi. Le plexus solaire est en lien direct avec les émotions. Ainsi, les peurs, l’estime de soi, la fatigue, les capacités d’actions sont guidés par son équilibre. Il symbolise le centre de stabilité interne et externe. Dès qu’un blocage apparait, ce sont toutes nos émotions qui sont chamboulées.

En faisant la posture de l’Ustrasana, j’ouvre mon plexus en m’imaginant qu’un tube de lumière me transperce et cela me permet de m’évader et de me sentir bien.

Pour le mantra, je n’ai pas encore trouvé celui qui me correspond, je suis à la recherche du mantra qui me parlera le plus.

T’interesse beaucoup aux techniques de soin ancestraux peux tu nous en dire plus?

Oui, les soins ancestraux m’intéressent beaucoup. J’ai pratiqué le Shiatsu 1er degré ainsi que le reiki. Je préfère d’avantage ce dernier.

Depuis petite, j’ai un don de magnétiseuse, j’aime toucher et masser les personnes qui m’entourent, cela procure beaucoup de bien-être tant à moi qu’à la personne sur laquelle je le pratique.

Le magnétisme que tu as vient-il de tes lignées ou c’est quelque chose de nouveau pour toi ?? 

Dans ma famille, la spiritualité a toujours été omniprésente.

Ma grand-mère tirait les cartes, elle avait prédit la mort de son mari. Ma mère a toujours eu un don magnétique, elle en a d’ailleurs fait son métier. 

Petite, il m’est arrivée des phénomènes paranormaux, je n’y croyais pas avant que tout cela arrive, j’ai vite compris que nous n’étions pas seuls et qu’il se passait des choses assez fortes autour de moi mais par peur, je les évitais, ce n’était pas des choses agréables. J’ai toujours eu un 6e sens très développé, cela m’a beaucoup servi, encore plus aujourd’hui. Chez moi, ce don se développe de jour en jour étant de plus en plus connectée. Lors de mes soins énergétiques, j’ai toujours des retours très positifs.

Quel es ton livre préféré ? 

En général, j’aime tous les livres de développement personnel, qui vont me faire grandir, et m’enrichir spirituellement.

Les 4 accords Toltèques reste pour moi mon livre favori. Je le lis tous les ans pour me faire un petit rappel.

  1. Que votre parole soit impeccable
  2. N’en faites jamais une affaire personnelle
  3. Ne faites aucune supposition
  4. Faites toujours de votre mieux

J’aime beaucoup aussi Le Secret.

Quel es ta pièce de mode préféré ?

Mon incontournable mode est le Kimono Azul des Amazones Parisiennes, évidement 😉

Le Kimono embellit la femme, fait avec des matériaux nobles comme la soie, cette petite merveille fait main, offre un tombé parfait et une fluidité unique. Cette pièce est raffinée, élégante, délicate, et a une signification symbolique, tout ce qu’on aime.

Kimono de notre Collection Back
Kimono de notre Collection Front

De quel façon te surprendre, tu es plutôt bijoux précieux ou voyage au bout du monde ? 

Il fut un temps où j’aurais plutôt opté pour des bijoux précieux mais j’ai compris que ce n’était pas ce qui me rendait forcément heureuse.  Aujourd’hui j’opterai plutôt pour un beau voyage au bout du monde… après s’il y a un bijoux précieux, il sera le bienvenu, même au bout du monde 😉

Tu adores les animaux, en as tu à la maison si oui comment s’appelle t’il ??

Oui, j’adore les animaux, ils font partie intégrante de ma vie puisque j’en possède. J’ai deux chihuahuas depuis plus de 10 ans, aux doux noms de Princesse et Angel. Je ne me verrais pas vivre sans eux, ils m’apportent énormément. Je défends la cause animale depuis de nombreuses années.

Tu es marraine d’une association, pourrais tu nous en dire un peu plus ?

Tout a commencé au mois de décembre dernier… Je ne suis jamais très heureuse au moment des fêtes. Je me sens seule et souvent très triste. Et puis c’est toujours à cette période que l’envie d’être maman me prend encore plus aux tripes…

J’ai conscience aussi que je ne suis pas encore prête et qu’il faut d’abord que je me guérisse de beaucoup de choses… Toute ma vie, j’ai vécu en donnant beaucoup aux mauvaises personnes, cela m’a fait grandir, certes, mais cela a généré beaucoup de souffrance quand même… Par manque d’amour? Sûrement…

Alors, en décembre dernier, j’ai voulu sortir de ma zone de confort et aller vers quelque chose d’inconnu… Mais qui me parlait depuis un moment … peut être même depuis toujours… C’est alors que j’ai entendu parler de cette association… Radia (@radiaassociation). Un orphelinat situé à Marrakech.

J’ai donc décidé de passer quelques jours sur place pour aider, apporter du soutien et donner de l’amour… beaucoup d’amour à ces petits êtres arrivés sur cette terre avec déjà leurs petits cœurs mis à rude épreuve. Ce que j’ai trouvé sur place m’a bouleversée, transpercée… et c’est peu de le dire…

Alors voilà, j’ai décidé de m’investir… Dans cet orphelinat, j’ai eu un véritable coup de cœur pour un petit bout’chou, Ali, moi qui est toujours rêvée d’être maman j’ai souhaité lui apporter tout l’amour dont il avait besoin, je me suis énormément attachée à lui.

Il est très difficile pour moi d’être si loin de lui. Il est présent dans mes pensées à chaque seconde, je l’ai dans la peau et j’ai peur qu’un jour je le perde de vue. Cette distance qui me prive de lui m’arrache le cœur. J’ai commencé les démarches d’adoption mais je suis revenue à la raison et je me suis dit que je ne pouvais pas lui apporter tout ce dont il avait besoin, en tout cas pas aujourd’hui.

Il m’est encore très difficile de parler de lui et de ces espoirs envolés. Pour notre bien à tout les deux, j’ai dû malgré moi limiter mes allers-retours à Marrakech, c’est une décision qui me déchire le coeur. J’espère pouvoir un jour le resserrer à nouveau dans mes bras et lui offrir une vie à sa hauteur.

quel sera la suite de ton parcours associatif ? 

J’ai toujours eu envie de créer mon association, mais pas pour le moment, j’ai encore tant à apprendre. Mais je sais pertinemment que mon association sera pour les enfants. Je suis engagée dans de nombreuses causes, que je défends au quotidien (les enfants, les femmes battues, la communauté LGBT, les animaux, l’écologie). Je sais que je veux donner plus, je veux rendre ce que la vie m’apporte au jour le jour, c’est pourquoi à terme, je pense sincèrement que mon association verra le jour.

As tu pris des cours de théâtre et de chant?? Lesquels recommanderais tu ?

Alors, pour les cours de théâtre, j’ai suivi les cours de Steve Kalfa des Ateliers de l’Ouest.

Pour le cinéma, je conseille Damien Acoca, avec qui j’ai énormément appris.

J’ai aussi fait l’école Pygmalion, d’abord en faisant des stages puis j’ai pu intégrer l’école et suivre des cours particuliers avec Jean-Michel Steinfort.

Les approches étaient différentes mais ce fut très intéressant et enrichissant.

En ce qui concerne le chant, j’ai eu le privilège de rencontrer Richard Cross, qui après avoir testé ma voix a trouvé que j’avais les capacités d’une chanteuse. J’ai aussi pris des cours pendant plusieurs années avec Marc Marian.

Dans quel type film aimerais tu jouer ? 

Je suis de nature gaie mais à choisir, je préférerai jouer un rôle dramatique. Je me dis qu’avec la vie que j’ai eu et les difficultés que j’ai surmonté, je suis plus à même d’interpréter facilement ce genre de rôle. Quand je joue, j’ai besoin de ressentir et de transmettre de l’émotion, les rôles tragiques sont prenants, ils me permettent de sortir de mes tripes.

Quel est Le plus beau rôle du cinéma pour toi ?

Il m’est trop difficile de choisir !

La question qu’on se pose tous, pour accompagner une si jolie demoiselle, quel serai le partenaire idéal 😉 

Avant j’aimais les bad boys, j’aimais les âmes un peu perdues, les mecs torturés. Ce genre de mec qui vous parle mal et qui vous rabaisse pour se sentir fort; les relations destructrices qui vous changent et qui font ressortir le côté le moins joli de votre personnalité. J’ai même pardonné des choses impardonnables par amour…

Je dirai plutôt « amour » avec des guillemets, parce qu’en réalité l’amour, le vrai, ce n’est pas ça… J’ai aujourd’hui compris cela… L’Amour, c’est autre chose…  mais cela passe par s’aimer soi-même avant tout… Alors je réalise qu’effectivement, je ne m’aimais pas… pas assez en tous cas pour accepter d’être maltraitée, car pire encore, à leurs côtés je me sentais importante, vivante, avec des choses à prouver… Mais ça c’était avant…

Avant que je ne comprenne qu’il fallait que je m’aime d’abord et avant tout, que je me pardonne, que je m’accepte… pour ensuite être prête à rencontrer quelqu’un et avoir quelque chose à donner dans un couple, une relation et surtout être en mesure de choisir la bonne personne… Celle qui fera de moi une meilleure personne et que j’aiderai aussi à cela en retour…

Un échange bienveillant, un amour simple, sincère et vrai… 

Quelqu’un qui aimera chaque partie de moi, sans juger, sans attentes particulières si ce n’est celle que je sois moi-même, sans concessions. Alors, pour cela… je suis prête à attendre le temps qu’il faudra. J’ai quand même beaucoup de gratitude pour ces âmes qui m’ont aidées à comprendre ce que je veux et surtout ce que je ne veux plus. Ce n’est pas facile tous les jours, je dois l’avouer…

Mais j’ai l’espoir infini que la route que j’ai décidé de prendre croisera celle de mon Âme sœur. Mon désir de devenir maman est aujourd’hui plus fort que tout, l’absence de père dans ma vie est quelque chose qui s’est fait sentir, ce pourquoi, il est très important pour moi de trouver l’homme qui saura être à la hauteur et me rendre heureuse en fondant une famille…

Stage de developpement personnel

Pour en savoir un peu plus sur moi et la spiritualité

À l’âge de 18 ans j’ai eu besoin de comprendre des choses sur mes mauvaises habitudes, mes souffrances, mes manques …

J’ai donc décidé de commencer les stages de développement personnel, j’étais la plus jeune des groupes à chaque fois, ce qui étonnait. La plupart des personnes qui faisait ces stages avaient déjà bien vécu mais c’était un véritable bonheur de pouvoir partager ces moments avec eux, ils m’ont tellement appris.

J’ai débuté par un stage de comédie, un peu particulier, qui était animé par un directeur de casting et un … je ne saurais donner donner de nom précis à Éric, un maître, un gourou un psy ? Un homme avec une richesse de vie et de savoir incroyable ! Le stage était centré sur la comédie et les soucis d’egos des acteurs. Nous avons travaillé cette thématique pendant une semaine, cela était très interessant et enrichissant.

Je savais qu’Éric faisait des stages de développement personnels et j’ai eu envie d’essayer. Mon instinct de survie était plus fort que ma destruction ou peut-être qu’on voulait me sauver de là-haut ?

Sûrement.

Eric m’a dit « Barbara, tu as besoin de faire le stage sur l’amour que j’ai mis en place avec ma compagne c’est un stage très intense qui se déroule chez moi en Ardèche pendant une semaine avec d’autres personnes. Tu auras une chambre a partager avec certains. »

Nouvelle découverte

À l’époque, j’avais si peur de sortir de mon petit confort que je ne savais pas du tout en quoi cela consistait .

Je suis arrivée par le train dans un sale état je n’avais pas dormi de la nuit j’étais sorti… encore… J’étais complètement pétrifiée de ce que je pourrais vivre la bas .

À mon arrivée, j’ai découvert cette nature incroyablement belle et silencieuse…

J’ai fait connaissance avec les personnes qui allait partager cette expérience et cela m’a rassuré.

Éric est quelqu’un de très terre-à-terre et très cash. Il peut parfois être très brutal dans sa vision de la vie mais tout en étant juste.

Sa compagne animait le stage avec lui, elle était si belle, si pure… Sa médiumnité, sa féminité et son écoute apportaient quelque chose de doux et de réconfortant pour moi. L’équilibre entre les deux était parfait !

Nous avons vécu des choses que je ne pourrais même pas décrire tant c’était fort .

Retour à Paris

À mon retour sur Paris, j’ai repris mes vieilles habitudes, très vite, mais ce besoin de me recentrer et d’apprendre encore et encore était devenu de plus en plus vital.

J’ai donc enchainé les stages… en voici quelque uns :

Au-delà de la peur, Avoir raison avoir des résultats, sur le pardon, au-delà de la mort, à la recherche de son animal totem,

Shiatsu, Reiki… cet univers me plait de plus en plus et me correspond.

Le bilan

Aujourd’hui, à l’aube de mes 30 ans je sais que ce qui m’anime par dessus tout : Le milieu artistique, la photo, la chanson, la comédie mais aussi la spiritualité qui a sauvé ma vie.

Aujourd’hui je comprends qu’il fallait que je vive toutes ces épreuves pour être celle que je suis .

Je bénis mon passé et je suis reconnaissante de mes expériences car ce sont elles qui m’ont aidé à étendre ma compréhension de l’amour.

  • J’ai appris à m’aimer enfin ! 
  • J’ai appris à pardonner 
  • J’ai appris à voir le meilleur chez les gens 
  • J’ai tellement appris…
  • J’ai l’impression d’avoir 100 ans à 30 ans…
  • Je respecte de plus en plus mon corps,
  • Je ne m’entoure que des gens qui me font vibrer,
  • Je respecte la nature et je remercie tous les jours avec gratitude ce qui m’a était donné .

J’ai réalisé que la vie était belle et aujourd’hui j’ai confiance.

À propos de l'auteur ...

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Caroline Nagel

Fondatrice des Amazones Parisiennes - Directrice Artistique

Caroline Nagel est spécialisée dans l’accompagnement pré et post-natal. Après avoir étudié la médecine Ayurvédique durant quelques années, elle se tourna vers les enseignements du Kashmir à Dharamsala. Riche de ses multiples expériences dans l’Himalaya, Caroline Nagel s’est initiée avec les moines tibétains, maîtres absolus dans le renforcement du système immunitaire et du rajeunissement de l’organisme par la maîtrise du souffle et de la méditation. Elle se perfectionna dans le Partner Yoga qui propose une approche différente du Yoga traditionnel qui permet de se connecter avec les autres et de se familiariser avec le toucher.