J’ai eu la chance de rencontrer Barbara dans mon salon, tel une petite fĂ©e avec les yeux remplis de magie, je la vis rire telle une enfant se balançant sur ma balançoire ( oui j’ai une balançoire dans mon salon ;)) et tout de suite nous sommes devenues amies, et les aventures ont commencĂ©es, et elle n’arrĂȘtera jamais de me surprendre !!

Aujourd’hui je suis heureuse de vous faire dĂ©couvrir cette femme aux mille et unes histoires et aux magnifiques couleurs. Cet interview Ă  pour but de partager celles-ci.

La rencontre

Commençons par le début, quel à été ton Parcours ?

Mon enfance a Ă©tĂ© un peu compliquĂ©e, je vivais avec ma mĂšre et nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  plusieurs reprises. Qui dit changement d’adresse, dit changement d’école, parfois en cours d’annĂ©e, cette bougeotte avait un cĂŽtĂ© assez perturbant, je l’avoue. Il n’était pas Ă©vident de trouver et de garder mes repĂšres, mes amitiĂ©s Ă©taient souvent Ă©phĂ©mĂšres n’ayant pas de point fixe dans la durĂ©e. Je pense que cette expĂ©rience pseudo-nomade a contribuĂ© Ă  me sociabiliser aisĂ©ment et m’a beaucoup appris.

Quant Ă  mes Ă©tudes, je ne m’y intĂ©ressais pas, alors que j’en avais largement les capacitĂ©s
 C’est peut-ĂȘtre un gĂąchis Ă  mon grand regret.

DĂšs mon enfance, j’étais dĂ©jĂ  une petite rebelle. J’avais soif de libertĂ© et de vivre comme bon me semblait. La LIBERTÉ est quelque chose qui a toujours fortement rĂ©sonnĂ© en moi.

Pour la petite histoire, c’est Ă  l’ñge de 4 ans que j’ai fait ma premiĂšre fugue et que je suis partie me balader Ă  travers les rues, les avenues, sans trop savoir oĂč j’allais, le seul but fut de dĂ©couvrir le monde qui m’entourait. 

Adolescente, je n’étais pas vraiment  facile, colĂ©reuse contre le monde entier, mais surtout envers mon pĂšre. Ce pĂšre que je cherche encore aujourd’hui… 

Cette rĂ©bellion me fit arrĂȘter mon cursus scolaire en classe de 3e. Je pris mon envol, pour me libĂ©rer de ce poids et aller apprendre un mĂ©tier, l’esthĂ©tique. Moi qui aimais tant masser les autres, je me suis dis pourquoi pas et il fallait bien que je fasse quelque chose. C’est alors que je suis partie pour Lyon et Paris, mais j’étais toujours aussi perdue. J’ai vite dĂ©chantĂ© : la pression de mes employeurs ne m’arrangeait pas du tout, il fallait se plier Ă  leurs bons vouloir, et on ne comptait ni les jours, ni les heures. J’ai mis fin Ă  cette pĂ©riode trop contraignante, souhaitant passer Ă  autre chose. Mais quoi ?

De quoi suis-je capable ? Quelle est ma destinĂ©e ?

ModĂšle et Muse

AprĂšs une longue traversĂ©e du dĂ©sert, un ami me dit « Barbara, tu es faite pour le monde artistique, je vais t’aider ! Â». Et si c’était vraiment ça ce dont je rĂȘvais ? 

Je tentais donc l’expĂ©rience en dĂ©marrant par la photo. Pour cela, je partis Ă  New-York, Berlin, Los Angeles afin de commencer ma carriĂšre de modĂšle. En parallĂšle, je prenais des cours de théùtre, pour m’évader, j’adorais ça !

Trouver sa voix, trouver sa voie

L’expĂ©rience artistique ne s’arrĂȘtant pas lĂ , un jour, un manager me dit « Barbara, tu sais, tu as un belle voix, il faut absolument que je te prĂ©sente quelqu’un ! Â». C’est suite Ă  cette rencontre avec FrĂ©dĂ©ric ChĂąteau que je fis mon album. Un album auto-biographique dont je suis trĂšs fiĂšre. 

Mes chansons prĂ©fĂ©rĂ©es restent : Super l’amour, Putain de rodĂ©o, Nos volutes, Évaluer la distance, RomĂ©o prends Juliette et se barre. Ça n’a pas Ă©tĂ© facile mais en faisant cet album j’ai rĂ©alisĂ© que le chant pouvait ĂȘtre thĂ©rapeutique.

1 an plus tard, me voilĂ  signĂ©e chez Warner Music, mais nos objectifs Ă©taient diffĂ©rents. Eux, voyez en moi la nouvelle MylĂšne Farmer et souhaitaient que je chante de la pop mais je prĂ©fĂ©rais la douceur et la mĂ©lancolie. À l’époque je ne le savais pas encore. Je n’avais absolument pas confiance en moi et il m’était difficile de chanter en public, encore aujourd’hui. Mais pourtant, j’ai su vaincre mes peurs et mes craintes et j’en suis fiĂšre. FiĂšre d’avoir rĂ©ussi Ă  chanter en public, devant des milliers de personnes, et ce Ă  plusieurs reprises. Cela m’a appris Ă  gĂ©rer mon stress et Ă  gagner confiance en moi sur scĂšne. 

Malheureusement, la collaboration avec Warner a Ă©tĂ© rompue au bout de 5 ans. Leurs promesses de faire de moi une star de la chanson, n’ont pas Ă©tĂ© tenues
 En revanche, je reste trĂšs fiĂšre d’avoir travailler Ă  leurs cĂŽtĂ©s et je le suis d’autant plus quand j’écoute mon album.

Tu as été découverte par le grand public dans Secret Story, quel est le passage que tu as préféré dans cet aventure ?

Lorsque les casteurs m’ont contactĂ©e, j’ai de suite refusĂ© la proposition. De la tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© ? Mais quelle horreur ! Jamais !
Quelques temps aprĂšs, je vĂ©cu une pĂ©riode trĂšs difficile, un vĂ©ritable coup de massue. Je cogitais, j’avais une seule envie, ĂȘtre enfermĂ©e et ne plus penser Ă  cette terrible histoire, si douloureuse, encore aujourd’hui. C’est de lĂ  que je repensais Ă  ce fameux coup de fil de la production de Secret Story. Et si c’était finalement ça la solution ? Et si c’était mon seul remĂšde pour oublier tout ça ? Était-ce un signe de mon destin ? 

AprĂšs rĂ©flexion, je me suis dit « et bien au moins, je verrais si les gens m’aiment Â», j’avais ce dĂ©sir, ce besoin d’ĂȘtre aimĂ©e. 

Finalement, la surprise fĂ»t bonne, le public m’aimait, quel bonheur ! Quel bonheur d’enfin ressentir ce magnifique sentiment, tellement attendu. Cette aventure ne fĂ»t pas toute rose, j’ai trĂšs mal vĂ©cu l’enfermement, qui reste un trĂšs mauvais souvenir. LibertĂ©, LibertĂ©, ce mot si fort rĂ©sonnait de plus en plus en moi, je n’avais qu’une seule envie, qu’on me la rende, mais le soutien des tĂ©lĂ©spectateurs m’aidait Ă  tenir. Je me disais « Babou, sois forte, tiens bon ! Â», j’avais besoin de me prouver que j’en Ă©tais capable pour pouvoir ĂȘtre enfin fiĂšre de moi. Mon aventure aura finalement durĂ© 3 mois et demi. À ma sortie, c’était gĂ©nial, je gagnais bien ma vie, super bien ma vie mĂȘme et j’étais libre, quelle richesse que la libertĂ© !  MalgrĂ© tout cela, je n’étais toujours pas heureuse



Deux ans plus tard, je rĂ©alise que je n’ai plus envie de tout cela, au fond de moi je sais pourquoi, je sais ce qu’il me manque ! J’ai cette envie, ce besoin d’ĂȘtre maman, depuis petite, je sais que le jour oĂč je serai enfin heureuse et comblĂ©e sera le jour oĂč je deviendrai mĂšre. Je suis nĂ©e pour ça, j’en suis persuadĂ©e. 

Je quitte tout et dĂ©bute une histoire d’amour en Suisse, loin de ce monde superficiel dans lequel j’avais Ă©voluĂ© depuis quelques annĂ©es. Cet univers ne collait pas avec la personne que j’étais et je ne me sentais pas, ou plus Ă  ma place, je me dĂ©truisais par tous les moyens possibles. Le seul remĂšde ? Ouvrir les yeux et rĂ©aliser qu’il puisse exister un autre monde, avec un environnement meilleur.

Et c’est Ă  l’aube de mes 30 ans, que je le dĂ©couvre enfin et que je comprends la beautĂ© de la vie, ce monde, aujourd’hui, je ne le quitterai pour rien, je l’aime tant. MĂȘme si le domaine dans lequel j’évolue actuellement n’est pas forcĂ©ment le meilleur, c’est celui dans lequel je trouve de plus en plus la paix mais le chemin est encore long


Nouveau départ

Mon histoire d’amour suisse tourne mal et je prends conscience que l’homme avec qui je suis ne me rend pas heureuse, une relation beaucoup trop passionnelle et destructrice.

Donnez-moi un signe, je vous en prie ! Que dois-je faire ? Quelle est ma destinĂ©e ? Je veux qu’il m’arrive quelque chose, il est temps ! Ces mots rĂ©sonnent dans ma tĂȘte alors que je suis en plein milieu de mon supermarchĂ©. La sonnerie de mon tĂ©lĂ©phone me ramĂšne sur terre.

« AllĂŽ ? Â» 

« Bonjour Barbara, je suis directrice de casting et Olivier Marchal aimerait vous avoir pour son prochain film. Êtes-vous disponible ? Â» 

C’est le plus beau signe que la vie m’ait envoyĂ©. Comme si on avait rĂ©pondu Ă  ma demande et qu’il fallait juste la formuler. 

MERCI !

Consciente que l’histoire que je vivais ne me mĂšnerait pas lĂ  oĂč je voulais et malgrĂ© l’amour inconditionnel que je lui portais, je vis cette opportunitĂ© de tournage comme une porte de sortie. Je restais dans cette relation pour les mauvaises raisons et il fallait que ça change. Je pris alors la dĂ©cision de tout quitter pour enfin essayer d’ĂȘtre heureuse et m’épanouir dans ce que j’ai toujours rĂȘvĂ© de faire, la comĂ©die. Je partis de notre belle demeure au bord du lac, avec deux valises et me voici vagabonde pendant 6 mois, pĂ©riode durant laquelle je ne me suis jamais autant sentie seule.

Je suis honorĂ©e d’avoir Ă©tĂ© choisie par Olivier Marchal, le cĂ©lĂšbre rĂ©alisateur du 36 Quai des OrfĂšvres, un homme si talentueux, au parcours original, et Ă  la particularitĂ© d’avoir Ă©tĂ© un vrai flic dans la vie !

Quelle n’a pas Ă©tĂ© ma fiertĂ© lorsqu’il me proposa de jouer le rĂŽle d’une femme flic ! 

Coulisse de tournage

Le tournage de Bronx se dĂ©roula sur Marseille, je dois avouer que c’est une ville que j’apprĂ©ciais peu auparavant, par mĂ©connaissance, aprĂšs avoir dĂ©couvert le charme de cette citĂ© phocĂ©enne, j’en suis tombĂ©e littĂ©ralement amoureuse. 

Mon premier jour de tournage se passe au bord d’une plage, dĂ©jĂ  le dĂ©cor s’imposait. J’arrive au volant de ma voiture avec la boule au ventre. Je ne veux pas dĂ©cevoir Olivier, ni le reste des Ă©quipes, je veux leur prouver qu’ils ont eu raison de croire en moi et de me faire confiance.

En arrivant, je rĂ©alisais l’imposante Ă©quipe nĂ©cĂ©ssaire pour un tournage de film. C’était trĂšs impressionnant : la rĂ©gie, la production, les assistants, les acteurs, l’équipe technique, les figurants, le dĂ©cor et j’en passe !

« Barbara Opsomer est arrivĂ©e, je la transfĂšre dans sa loge », j’arrive au seuil de ma loge, une caravane immense avec mon nom dessus. Mon nom Ă©tait affichĂ©e sur la porte telle une vraie star, « Loge Barbara Opsomer Â», la mĂȘme que les autres
 Quelle classe ! 

Une grande apprĂ©hension me gagne de peur d’oublier mon texte et de dĂ©cevoir. On frappe Ă  ma porte pour me dire Â« Barbara c’est Ă  toi, on t’attend au HMC Â» (HMC = Habillage Maquillage Coiffure)

C’est ainsi que je me retrouve face à des acteurs qui se transforment petit à petit en leur personnage
 J’en reconnais quelque uns.

Olivier et le coiffeur du film trouvent mes cheveux trop longs pour le rĂŽle et dĂ©sirent casser ce cĂŽtĂ© « mannequin Â». Je les entends dire « elle est encore trop belle, il faut couper encore Â». Je suis donc passĂ©e d’une longue chevelure blonde Ă  une coupe garçonne brune; Une Ă©tape qui m’a complĂštement mĂ©tamorphosĂ©e et chamboulĂ©e. Je rĂ©alise aujourd’hui que je suis enfin moi et j’adore ! J’en avais besoin


Merci la vie !

Ça commence Ă  prendre forme et l’aventure peut enfin dĂ©marrer, je sens que je suis au mĂȘme niveau que tout le monde. L’équipe est si bienveillante envers moi.

C’est parti pour cette fabuleuse aventure ! Avec un peu de trac j’attends impatiemment le CLAP du dĂ©part.

Mais pas tout de suite tout de suite, je rĂ©alise que je ne tourne pas dans l’immĂ©diat, c’est comme ça, on arrive sur le plateau Ă  7h et on joue Ă  17h parfois. Mais je m’en fiche, c’est dĂ©jĂ  dingue d’ĂȘtre lĂ  et je ne vais sĂ»rement pas me plaindre ! 

Je vois la mer au loin et je dĂ©cide d’y aller pour dĂ©compresser, respirer, me dĂ©tendre, trouver la force et un miracle pour que tout se passe bien. J’ai tellement peur mais j’ai si hĂąte !  

Sur mon chemin, je tombe sur une dizaine de plumes blanches. Les plumes blanches signifient qu’un ange nous protĂšge, Ă©coute nos priĂšres et veille sur nous. Une petite plume blanche est aussi le signe que l’un de nos proches dĂ©funts est toujours lĂ  pour veiller sur nous.

Je me suis mise Ă  pleurer, pleurer de joie, de bonheur
 Les cieux Ă©taient avec moi, ça ne pouvait que bien se passer.  

Aller, go, il est dĂ©jĂ  l’heure, je suis prĂȘte, je me dirige vers l’équipe de tournage.

Cet instant ? Tout le monde l’attendait. Je sais que certaines personnes ne croyaient pas en moi et je souhaitais leur prouver le contraire, c’était le moment de faire mes preuves. Olivier me rassure sur un air paternel « Ă§a va aller, sois toi-mĂȘme ma puce
 Â».

Et ACTION ! 

C’est parti, je suis Manon Leonetti, et je suis une flic ! 

Olivier cri « On l’a Â» au bout de 6 ou 7 prises … Tout est passĂ© si vite
 J’avais envie de continuer ! Je lui dis « Tu es sĂ»r ? Je peux encore mieux faire tu sais
 Â». « Non c’est parfait. Â» J’entends par lĂ , « tu as Ă©tĂ© superbe
 Â»

Je rentre me changer et je reprends ma voiture avec des larmes de joie qui ne cessent de couler


J’ai envie de chanter Ă  fond, j’ai envie de crier au monde entier que j’ai rĂ©ussi, que je l’ai fait !!! 

(Musique Zombie Ă  fond dans la voiture)

Je dois avouer que j’apprĂ©hendais particuliĂšrement la scĂšne jouĂ©e auprĂšs de Jean Reno, quel privilĂšge ! Immense acteur au charisme exceptionnel. Son rĂŽle Ă©tait d’ĂȘtre mon pĂšre.

Mon pĂšre
 celui dont j’ai Ă©tĂ© privĂ©e dans ma vie, cette scĂšne m’a donnĂ© le sentiment ponctuel d’en avoir un. C’était trĂšs Ă©mouvant.

Je rĂ©alise Ă  ce moment ce qu’est vraiment le mĂ©tier d’acteur et je prends conscience que je veux faire cela plus que tout !

J’ai tellement hĂąte de voir cette scĂšne, de dĂ©couvrir le film, de vous le faire partager. Je suis une actrice en chair et en os, je peux maintenant le dire. J’ai retrouvĂ© chez Olivier Marchal un protecteur, il a une place trĂšs particuliĂšre dans mon cƓur. Je remercie tous les jours ce cadeau que l’on m’a fait.

Je suis restĂ©e Ă  Marseille pendant plus de deux mois et j’en garde un souvenir mĂ©morable
 Une des plus belles pĂ©riodes de toute ma vie. 

J’aime Marseille plus que tout aujourd’hui. Cette ville qui m’a tant donnĂ©e
 

Quelle est ta routine bien-ĂȘtre ?

À mon rĂ©veil, je ressens une certaine gratitude qui me fait remercier indĂ©finiment le ciel de ce cadeau.

Les bienfaits qu’il m’apporte au quotidien afin de dĂ©marrer une belle journĂ©e de zenitude avec un esprit tournĂ© vers le bon.

Je me recentre sur moi-mĂȘme, j’effectue des exercices de respiration sur fond de musique de mĂ©ditation, restant connectĂ©e avec la Terre.

Puis, je m’accorde une sĂ©ance de sport ou de yoga, j’aime bien alterner entre les deux disciplines qui me libĂšrent des Ă©nergies nĂ©gatives et me remplissent d’ondes positives.

Le matin, je suis assez crĂ©ative, j’aime bien Ă©crire, j’ai un carnet oĂč je note toutes mes pensĂ©es.

Une fois cette routine bonheur effectuĂ©e, je suis enfin prĂȘte pour dĂ©marrer ma journĂ©e du bon pied.

Tu es PlutĂŽt Pilates ou Yoga ?

J’ai pratiquĂ© ces deux mĂ©thodes mais aujourd’hui je me concentre davantage sur le yoga.

JĂ©rome Boulenger, mon professeur de Yoga m’a appris Ă  dĂ©couvrir et Ă  aimer cet art et ça m’apporte tous les jours.

Quel est ta Posture de Yoga favorite et ton Mantra préféré ?

J’ai longtemps souffert du plexus solaire, qui est le centre Ă©nergĂ©tique et le centre de la confiance en soi. Le plexus solaire est en lien direct avec les Ă©motions. Ainsi, les peurs, l’estime de soi, la fatigue, les capacitĂ©s d’actions sont guidĂ©s par son Ă©quilibre. Il symbolise le centre de stabilitĂ© interne et externe. DĂšs qu’un blocage apparait, ce sont toutes nos Ă©motions qui sont chamboulĂ©es.

En faisant la posture de l’Ustrasana, j’ouvre mon plexus en m’imaginant qu’un tube de lumiĂšre me transperce et cela me permet de m’évader et de me sentir bien.

Pour le mantra, je n’ai pas encore trouvĂ© celui qui me correspond, je suis Ă  la recherche du mantra qui me parlera le plus.

T’interesse beaucoup aux techniques de soin ancestraux peux tu nous en dire plus?

Oui, les soins ancestraux m’intĂ©ressent beaucoup. J’ai pratiquĂ© le Shiatsu 1er degrĂ© ainsi que le reiki. Je prĂ©fĂšre d’avantage ce dernier.

Depuis petite, j’ai un don de magnĂ©tiseuse, j’aime toucher et masser les personnes qui m’entourent, cela procure beaucoup de bien-ĂȘtre tant Ă  moi qu’à la personne sur laquelle je le pratique.

Le magnĂ©tisme que tu as vient-il de tes lignĂ©es ou c’est quelque chose de nouveau pour toi ?? 

Dans ma famille, la spiritualité a toujours été omniprésente.

Ma grand-mĂšre tirait les cartes, elle avait prĂ©dit la mort de son mari. Ma mĂšre a toujours eu un don magnĂ©tique, elle en a d’ailleurs fait son mĂ©tier. 

Petite, il m’est arrivĂ©e des phĂ©nomĂšnes paranormaux, je n’y croyais pas avant que tout cela arrive, j’ai vite compris que nous n’étions pas seuls et qu’il se passait des choses assez fortes autour de moi mais par peur, je les Ă©vitais, ce n’était pas des choses agrĂ©ables. J’ai toujours eu un 6e sens trĂšs dĂ©veloppĂ©, cela m’a beaucoup servi, encore plus aujourd’hui. Chez moi, ce don se dĂ©veloppe de jour en jour Ă©tant de plus en plus connectĂ©e. Lors de mes soins Ă©nergĂ©tiques, j’ai toujours des retours trĂšs positifs.

Quel es ton livre prĂ©fĂ©rĂ© ? 

En gĂ©nĂ©ral, j’aime tous les livres de dĂ©veloppement personnel, qui vont me faire grandir, et m’enrichir spirituellement.

Les 4 accords ToltĂšques reste pour moi mon livre favori. Je le lis tous les ans pour me faire un petit rappel.

  1. Que votre parole soit impeccable
  2. N’en faites jamais une affaire personnelle
  3. Ne faites aucune supposition
  4. Faites toujours de votre mieux

J’aime beaucoup aussi Le Secret.

Quel es ta piÚce de mode préféré ?

Mon incontournable mode est le Kimono Azul des Amazones Parisiennes, Ă©videment 😉

Le Kimono embellit la femme, fait avec des matĂ©riaux nobles comme la soie, cette petite merveille fait main, offre un tombĂ© parfait et une fluiditĂ© unique. Cette piĂšce est raffinĂ©e, Ă©lĂ©gante, dĂ©licate, et a une signification symbolique, tout ce qu’on aime.

Kimono de notre Collection Back
Kimono de notre Collection Front

De quel façon te surprendre, tu es plutĂŽt bijoux prĂ©cieux ou voyage au bout du monde ? 

Il fut un temps oĂč j’aurais plutĂŽt optĂ© pour des bijoux prĂ©cieux mais j’ai compris que ce n’était pas ce qui me rendait forcĂ©ment heureuse.  Aujourd’hui j’opterai plutĂŽt pour un beau voyage au bout du monde
 aprĂšs s’il y a un bijoux prĂ©cieux, il sera le bienvenu, mĂȘme au bout du monde 😉

Tu adores les animaux, en as tu Ă  la maison si oui comment s’appelle t’il ??

Oui, j’adore les animaux, ils font partie intĂ©grante de ma vie puisque j’en possĂšde. J’ai deux chihuahuas depuis plus de 10 ans, aux doux noms de Princesse et Angel. Je ne me verrais pas vivre sans eux, ils m’apportent Ă©normĂ©ment. Je dĂ©fends la cause animale depuis de nombreuses annĂ©es.

Tu es marraine d’une association, pourrais tu nous en dire un peu plus ?

Tout a commencĂ© au mois de dĂ©cembre dernier
 Je ne suis jamais trĂšs heureuse au moment des fĂȘtes. Je me sens seule et souvent trĂšs triste. Et puis c’est toujours Ă  cette pĂ©riode que l’envie d’ĂȘtre maman me prend encore plus aux tripes


J’ai conscience aussi que je ne suis pas encore prĂȘte et qu’il faut d’abord que je me guĂ©risse de beaucoup de choses
 Toute ma vie, j’ai vĂ©cu en donnant beaucoup aux mauvaises personnes, cela m’a fait grandir, certes, mais cela a gĂ©nĂ©rĂ© beaucoup de souffrance quand mĂȘme
 Par manque d’amour? SĂ»rement


Alors, en dĂ©cembre dernier, j’ai voulu sortir de ma zone de confort et aller vers quelque chose d’inconnu
 Mais qui me parlait depuis un moment 
 peut ĂȘtre mĂȘme depuis toujours
 C’est alors que j’ai entendu parler de cette association
 Radia (@radiaassociation). Un orphelinat situĂ© Ă  Marrakech.

J’ai donc dĂ©cidĂ© de passer quelques jours sur place pour aider, apporter du soutien et donner de l’amour
 beaucoup d’amour Ă  ces petits ĂȘtres arrivĂ©s sur cette terre avec dĂ©jĂ  leurs petits cƓurs mis Ă  rude Ă©preuve. Ce que j’ai trouvĂ© sur place m’a bouleversĂ©e, transpercĂ©e
 et c’est peu de le dire


Alors voilĂ , j’ai dĂ©cidĂ© de m’investir
 Dans cet orphelinat, j’ai eu un vĂ©ritable coup de cƓur pour un petit bout’chou, Ali, moi qui est toujours rĂȘvĂ©e d’ĂȘtre maman j’ai souhaitĂ© lui apporter tout l’amour dont il avait besoin, je me suis Ă©normĂ©ment attachĂ©e Ă  lui.

Il est trĂšs difficile pour moi d’ĂȘtre si loin de lui. Il est prĂ©sent dans mes pensĂ©es Ă  chaque seconde, je l’ai dans la peau et j’ai peur qu’un jour je le perde de vue. Cette distance qui me prive de lui m’arrache le cƓur. J’ai commencĂ© les dĂ©marches d’adoption mais je suis revenue Ă  la raison et je me suis dit que je ne pouvais pas lui apporter tout ce dont il avait besoin, en tout cas pas aujourd’hui.

Il m’est encore trĂšs difficile de parler de lui et de ces espoirs envolĂ©s. Pour notre bien Ă  tout les deux, j’ai dĂ» malgrĂ© moi limiter mes allers-retours Ă  Marrakech, c’est une dĂ©cision qui me dĂ©chire le coeur. J’espĂšre pouvoir un jour le resserrer Ă  nouveau dans mes bras et lui offrir une vie Ă  sa hauteur.

quel sera la suite de ton parcours associatif ? 

J’ai toujours eu envie de crĂ©er mon association, mais pas pour le moment, j’ai encore tant Ă  apprendre. Mais je sais pertinemment que mon association sera pour les enfants. Je suis engagĂ©e dans de nombreuses causes, que je dĂ©fends au quotidien (les enfants, les femmes battues, la communautĂ© LGBT, les animaux, l’écologie). Je sais que je veux donner plus, je veux rendre ce que la vie m’apporte au jour le jour, c’est pourquoi Ă  terme, je pense sincĂšrement que mon association verra le jour.

As tu pris des cours de théùtre et de chant?? Lesquels recommanderais tu ?

Alors, pour les cours de théùtre, j’ai suivi les cours de Steve Kalfa des Ateliers de l’Ouest.

Pour le cinĂ©ma, je conseille Damien Acoca, avec qui j’ai Ă©normĂ©ment appris.

J’ai aussi fait l’école Pygmalion, d’abord en faisant des stages puis j’ai pu intĂ©grer l’école et suivre des cours particuliers avec Jean-Michel Steinfort.

Les approches étaient différentes mais ce fut trÚs intéressant et enrichissant.

En ce qui concerne le chant, j’ai eu le privilĂšge de rencontrer Richard Cross, qui aprĂšs avoir testĂ© ma voix a trouvĂ© que j’avais les capacitĂ©s d’une chanteuse. J’ai aussi pris des cours pendant plusieurs annĂ©es avec Marc Marian.

Dans quel type film aimerais tu jouer ? 

Je suis de nature gaie mais Ă  choisir, je prĂ©fĂ©rerai jouer un rĂŽle dramatique. Je me dis qu’avec la vie que j’ai eu et les difficultĂ©s que j’ai surmontĂ©, je suis plus Ă  mĂȘme d’interprĂ©ter facilement ce genre de rĂŽle. Quand je joue, j’ai besoin de ressentir et de transmettre de l’émotion, les rĂŽles tragiques sont prenants, ils me permettent de sortir de mes tripes.

Quel est Le plus beau rÎle du cinéma pour toi ?

Il m’est trop difficile de choisir !

La question qu’on se pose tous, pour accompagner une si jolie demoiselle, quel serai le partenaire idĂ©al 😉 

Avant j’aimais les bad boys, j’aimais les Ăąmes un peu perdues, les mecs torturĂ©s. Ce genre de mec qui vous parle mal et qui vous rabaisse pour se sentir fort; les relations destructrices qui vous changent et qui font ressortir le cĂŽtĂ© le moins joli de votre personnalitĂ©. J’ai mĂȘme pardonnĂ© des choses impardonnables par amour


Je dirai plutĂŽt « amour » avec des guillemets, parce qu’en rĂ©alitĂ© l’amour, le vrai, ce n’est pas ça
 J’ai aujourd’hui compris cela
 L’Amour, c’est autre chose
  mais cela passe par s’aimer soi-mĂȘme avant tout
 Alors je rĂ©alise qu’effectivement, je ne m’aimais pas
 pas assez en tous cas pour accepter d’ĂȘtre maltraitĂ©e, car pire encore, Ă  leurs cĂŽtĂ©s je me sentais importante, vivante, avec des choses Ă  prouver
 Mais ça c’était avant


Avant que je ne comprenne qu’il fallait que je m’aime d’abord et avant tout, que je me pardonne, que je m’accepte
 pour ensuite ĂȘtre prĂȘte Ă  rencontrer quelqu’un et avoir quelque chose Ă  donner dans un couple, une relation et surtout ĂȘtre en mesure de choisir la bonne personne
 Celle qui fera de moi une meilleure personne et que j’aiderai aussi Ă  cela en retour


Un Ă©change bienveillant, un amour simple, sincĂšre et vrai
 

Quelqu’un qui aimera chaque partie de moi, sans juger, sans attentes particuliĂšres si ce n’est celle que je sois moi-mĂȘme, sans concessions. Alors, pour cela… je suis prĂȘte Ă  attendre le temps qu’il faudra. J’ai quand mĂȘme beaucoup de gratitude pour ces Ăąmes qui m’ont aidĂ©es Ă  comprendre ce que je veux et surtout ce que je ne veux plus. Ce n’est pas facile tous les jours, je dois l’avouer


Mais j’ai l’espoir infini que la route que j’ai dĂ©cidĂ© de prendre croisera celle de mon Âme sƓur. Mon dĂ©sir de devenir maman est aujourd’hui plus fort que tout, l’absence de pĂšre dans ma vie est quelque chose qui s’est fait sentir, ce pourquoi, il est trĂšs important pour moi de trouver l’homme qui saura ĂȘtre Ă  la hauteur et me rendre heureuse en fondant une famille


Stage de developpement personnel

Pour en savoir un peu plus sur moi et la spiritualité

À l’ñge de 18 ans j’ai eu besoin de comprendre des choses sur mes mauvaises habitudes, mes souffrances, mes manques 


J’ai donc dĂ©cidĂ© de commencer les stages de dĂ©veloppement personnel, j’étais la plus jeune des groupes Ă  chaque fois, ce qui Ă©tonnait. La plupart des personnes qui faisait ces stages avaient dĂ©jĂ  bien vĂ©cu mais c’était un vĂ©ritable bonheur de pouvoir partager ces moments avec eux, ils m’ont tellement appris.

J’ai dĂ©butĂ© par un stage de comĂ©die, un peu particulier, qui Ă©tait animĂ© par un directeur de casting et un 
 je ne saurais donner donner de nom prĂ©cis Ă  Éric, un maĂźtre, un gourou un psy ? Un homme avec une richesse de vie et de savoir incroyable ! Le stage Ă©tait centrĂ© sur la comĂ©die et les soucis d’egos des acteurs. Nous avons travaillĂ© cette thĂ©matique pendant une semaine, cela Ă©tait trĂšs interessant et enrichissant.

Je savais qu’Éric faisait des stages de dĂ©veloppement personnels et j’ai eu envie d’essayer. Mon instinct de survie Ă©tait plus fort que ma destruction ou peut-ĂȘtre qu’on voulait me sauver de lĂ -haut ?

Sûrement.

Eric m’a dit « Barbara, tu as besoin de faire le stage sur l’amour que j’ai mis en place avec ma compagne c’est un stage trĂšs intense qui se dĂ©roule chez moi en ArdĂšche pendant une semaine avec d’autres personnes. Tu auras une chambre a partager avec certains. Â»

Nouvelle découverte

À l’époque, j’avais si peur de sortir de mon petit confort que je ne savais pas du tout en quoi cela consistait .

Je suis arrivĂ©e par le train dans un sale Ă©tat je n’avais pas dormi de la nuit j’étais sorti
 encore
 J’étais complĂštement pĂ©trifiĂ©e de ce que je pourrais vivre la bas .

À mon arrivĂ©e, j’ai dĂ©couvert cette nature incroyablement belle et silencieuse


J’ai fait connaissance avec les personnes qui allait partager cette expĂ©rience et cela m’a rassurĂ©.

Éric est quelqu’un de trĂšs terre-Ă -terre et trĂšs cash. Il peut parfois ĂȘtre trĂšs brutal dans sa vision de la vie mais tout en Ă©tant juste.

Sa compagne animait le stage avec lui, elle Ă©tait si belle, si pure
 Sa mĂ©diumnitĂ©, sa fĂ©minitĂ© et son Ă©coute apportaient quelque chose de doux et de rĂ©confortant pour moi. L’équilibre entre les deux Ă©tait parfait !

Nous avons vĂ©cu des choses que je ne pourrais mĂȘme pas dĂ©crire tant c’était fort .

Retour Ă  Paris

À mon retour sur Paris, j’ai repris mes vieilles habitudes, trĂšs vite, mais ce besoin de me recentrer et d’apprendre encore et encore Ă©tait devenu de plus en plus vital.

J’ai donc enchainĂ© les stages
 en voici quelque uns :

Au-delà de la peur, Avoir raison avoir des résultats, sur le pardon, au-delà de la mort, à la recherche de son animal totem,

Shiatsu, Reiki
 cet univers me plait de plus en plus et me correspond.

Le bilan

Aujourd’hui, Ă  l’aube de mes 30 ans je sais que ce qui m’anime par dessus tout : Le milieu artistique, la photo, la chanson, la comĂ©die mais aussi la spiritualitĂ© qui a sauvĂ© ma vie.

Aujourd’hui je comprends qu’il fallait que je vive toutes ces Ă©preuves pour ĂȘtre celle que je suis .

Je bĂ©nis mon passĂ© et je suis reconnaissante de mes expĂ©riences car ce sont elles qui m’ont aidĂ© Ă  Ă©tendre ma comprĂ©hension de l’amour.

  • J’ai appris Ă  m’aimer enfin ! 
  • J’ai appris Ă  pardonner 
  • J’ai appris Ă  voir le meilleur chez les gens 
  • J’ai tellement appris

  • J’ai l’impression d’avoir 100 ans Ă  30 ans

  • Je respecte de plus en plus mon corps,
  • Je ne m’entoure que des gens qui me font vibrer,
  • Je respecte la nature et je remercie tous les jours avec gratitude ce qui m’a Ă©tait donnĂ© .

J’ai rĂ©alisĂ© que la vie Ă©tait belle et aujourd’hui j’ai confiance.