Nous avons toutes entendu des phrases telles que « concentres toi », « tu es stressée, tu devrais faire du yoga pour te recentrer », « la méditation m’a fait beaucoup de bien ».
Un peu culpabilisant quand nous n’avons pas le mode d’emploi.
A quoi correspond ce centre? Par rapport à quoi? Comment le trouver?
Se visualiser
Déjà pour pouvoir se centrer, il faut savoir se cerner. Il faut avoir des contours. Essayez de visualiser votre corps, sa texture, sa masse. Est-il léger? Est-il lourd? Essayez mentalement de vous dessiner. En ne vous laissant pas aller à alourdir vos formes ( c’est très courant chez les femmes. Pour une fois pensez vraiment à vous. Êtes vous sure que vous êtes si épaisse? ).
L’enracinement
Nous avons une forme. Pour pouvoir la ressentir il va falloir l’enraciner.
Pour cela mettez vous dans une position confortable. Si possible contre une surface dure. Un sol ou une chaise.
De là, laissez vous engloutir dans ce socle. Plantez des racines. Agrippez vous. Vous vous enfoncez.
Maintenant vous êtes stable.
Unique et stable.
Le lâcher prise
Facile à dire me direz vous.
Effectivement, le lâcher prise est difficile à obtenir.
Sommes nous pressées?
Fermez les yeux.
Pensez à vos racines.
Visualisez vos contours.
Et laissez défiler les idées, les pensées, les images qui vous traversent l’esprit.
Laissez passer les sensations. Plus vous vous entrainerez à ne vous attarder sur rien, plus il sera facile de lâcher prise.
Le centrage
Rappelez vous du tourniquet que nous avions dans notre parc pour enfants quand nous étions petites. Rappelez vous quand une copine le lançait à toute vitesse et que vous étiez plusieurs dessus.
Rappelez vous des sensations.
Si vous étiez au bord, alors les forces centrifuges tentaient de vous éjecter de ce tourniquet. Alors peut être que vous tombiez.
Mais si vous étiez au centre du tourniquet, près du pivot central, alors vous étiez comme dans une bulle. Un cocon qui vous maintenait en place. Vous ne bougiez pas. Vous ne ressentiez aucune force, aucune pression.
Voilà ce à quoi il faut se référer pour trouver son centre.
Une fois que vous avez des contours, que vous avez un pivot central bien enraciné, lâchez prise sur tout ce qui peut vous amenez à l’extérieur, tout ce qui peut vous embarquer et vous faire tomber.
Cherchez cet espace sans force, sans pression. Ce centre qui vous maintient en place et en sécurité.
Et de là profitez de ce moment de plénitude!
Je n’y arrive pas, ça me stresse!
C’est en forgeant qu’on devient forgeronne!
La méditation est un art, une pratique, un sport, un travail.
Il faut s’entrainer pour y arriver.
Alors bien sur quand on n’y arrive pas de suite c’est frustrant. Et bien c’est aussi par ce chemin qu’il faut passer pour trouver le calme. Accepter la frustration fait parti de l’entrainement.
Et aide à trouver l’apaisement.
Ça ne marche pas de suite? Ce n’est pas important.
Il n’y a plus l’article que je cherchais en rayon? Ce n’est pas grave.
Mon plat n’est pas ce à quoi je m’attendais? Les surprises font partie de la vie.
Mon soignant n’a plus le créneau qui m’arrangeait? Je peux m’adapter à lui.
Apprendre la frustration, c’est réapprendre à ne pas sur réagir. A ne pas créer de la colère. A ne pas engendrer du stress.
Et comme disait Bouddha « Si un problème n’a pas de solution, alors il n’y a pas de problème ».
Une fois la frustration maitrisée, réentrainez vous. Faites preuve de patience et de persévérance.
Et alors vous retrouverez votre centre.
Vous vous retrouverez.
Maintenant essayez de trouver votre centre lors d’une séance de méditation. Seule. Ou accompagnée. Plusieurs application existent pour cela comme par exemple Petit Bambou ou Respi Relax. Qui sont des applications de cohérence cardiaque développées pour vous aider à trouver votre calme, votre sérénité, et peut être votre sommeil. Sinon je vous partage une méditation de mon amie Leda, une formidable Amazone, qui vous guidera à merveille !
Prenez soin de vous.